Retour sur ma première BlizzCon à Anaheim : Deux jours de pure folie !

XAsmodaiX | 27/11/2018 à 18h31 - 17

Avant tout, j’aimerais encore remercier JudgeHype pour m’avoir permis de vivre cette aventure ! J'ai mis un peu de temps à revenir vers vous dans un article qui fait sens malgré le décalage avec la BlizzCon.

Tout d’abord, rendons à César ce qui appartient à César. Vivre une BlizzCon de l’intérieur n’est pas de tout repos, c’est en effet une lourde tâche à accomplir tellement il y a d’informations à couvrir et à découvrir. Entre les différentes interviews à préparer selon l’arrivage d’informations en temps réels, les prises de photos, les traductions à réaliser pour vous apporter des informations en primeur !

C’est un boulot de dingue que JudgeHype et son équipe abattent chaque année, et ce malgré le confort que peut apporter le ticket virtuel dans la répartition des tâches, là ou les personnes sur place ne sont pas la pour des vacances !

Cela étant dit, vivre une BlizzCon de l’intérieur est quelque chose de magique, bien plus qu’un salon de jeux vidéo classique ou autres conventions de ce style.

C’est une sorte de cocon gigantesque dans lequel tout le monde partage ses souvenirs, ses expériences mais aussi ses envies. C’est une expérience à vivre pour tout fan des jeux de la franchise.

Cela étant, cette BlizzCon avait un air un peu spécial pour certains... y compris pour moi.

En effet, l’annonce de Diablo Immortal a bouleversé voir déchiré la communauté, lui rappelant un fait que beaucoup ont oublié : Blizzard est une société comme les autres et comme d’autres de ce niveau elle est aussi cotée en Bourse !

Ce qui implique, que comme toutes ces autres sociétés, elles est soumise a des résultats et n’est pas totalement libre de ses décisions.

Il ne faut nécessairement pas voir que du noir dans cette réalité, comme a pu le sous-entendre David Brevik dans ses propos qui, pour rappel, ont été diffusés sur la chaîne Twitch de sa femme à une heure tardive. Il s’est exprimé sans filtre et sans preuve en évoquant le « Bon vieux temps… » #CETAITMIEUXAVANT

La preuve en est la conversion fantastique du projet Titan vers Overwatch, 10 ans d’investissements presque jetés et reconvertis, j’ai du mal à croire que sans investisseur une société puisse s’en sortir indemne. Cependant, tout ce qu’il a pu dire n’est pas faux et notamment sur des jeux comme « Fortnite », je vais peut être en froisser certains mais Fortnite ainsi que certains jeux mobiles font du mal aux créateurs de jeux vidéo.

Non pas que Fortnite soit un mauvais jeu, il a des qualités et des défauts comme tout jeux vidéo mais le fait qu’il a su se positionner à un tel niveau de popularité, grâce principalement à des tours de forces sur ses communications et sa mise en avant sur les plateformes de streaming, font qu’il est devenu un incontournable et un modèle pour les investisseurs, d’autant plus qu’il touche un publique très jeune et donc pérenne.

Et malheureusement, ce que dit David sur ce sujet est vrai : « Overwatch n’est pas Fortnite » du point de vue d’un investisseur c’est un constat simple et évident. Du point de vue d’un joueu,r HEUREUSEMENT que Overwatch n’est pas Fortnite. Blizzard se retrouve donc à la Croisée des chemins ! (JOKE T'AS COMPRIS LA CROISÉE DES CHEMINS !).

Entre garder son publique et le chérir, développer ses nouvelles idées mais aussi contenter les investisseurs. Ce n’est pas une tâche aisée compte tenu des contraintes et on peut imaginer que c'est ce qui a pu amener des esprits créatifs et libres d’esprit à vouloir quitter le navire comme Chris Metzen, des membres de la team 6 comme Ben Brode, Hamilton Chu ou encore de s’écarter du comité de direction comme Mike Morhaime.

Néanmoins ce n’est pas pour autant que Blizzard n’entend plus sa communauté comme bon nombres de personnes ont pu dire ce dernier mois. La preuve en est avec les investissements sur les jeux classiques (WoW Classic, Warcraft III Reforged)  qui peuvent être perçus comme une sorte de paresse créative mais n’en sont néanmoins pas des attentes fortes de la communauté et qui plus est avec un niveau de qualité d’un triple A récent.

Il faudra donc être patient, laisser une chance à ce renouveau et peut-être aussi mettre un peu d’eau dans son vin. Les équipes de chez Blizzard doivent répondre à ces nouveaux défis et ils savent grâce à leur expérience qu’il ne faut plus se précipiter pour communiquer.

Si Diablo immortal s’affiche clairement comme porté pour un marché chinois et un publique jeune friand de jeux mobiles (maintenant les cours de récréations ne sont plus les mêmes), ce n’est pas pour autant qu’ils n’ont pas d’autres projets sous la main pour contenter le public.

Avant de clore cette article, je tiens à remercier encore une fois les CM/PR de Blizzard sur place qui m’ont encadré et permis de m’y retrouver dans toute cette organisation ! Mais aussi la communauté FR sur place (Julfou, Zecharia, Tonton, Kusa, l’équipe Millenium & JVCom, Les gâteaux secs...) qui m’ont aidé en partageant leur expérience et ainsi passer de supers bons moments pendant ces 3 jours.

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