Le Royaume-Uni enquête sur le rachat d'Activision Blizzard par Microsoft
Le Royaume-Uni s'intéresse de près au rachat d'Activision Blizzard par Microsoft. Le département de l'Autorité de la concurrence et des marchés annonce en effet l'ouverture d'une enquête préliminaire sur ce deal à 69 milliards de dollars. L'objectif est de déterminer si cette acquisition n'entraînera pas une hausse des prix ainsi qu'une baisse de la qualité et de l'offre pour les consommateurs.
Jusqu'au 20 juillet, le CMA va étudier tous les commentaires qui pourraient lui être communiqués. En fonction des résultats, il sera décidé, normalement au 1er septembre, si la fusion mérite une investigation plus poussée.
L'Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) notifie par la présente, conformément à la section 96(2A) de la loi, que l'avis de fusion fourni par Microsoft Corporation et Activision Blizzard Inc. concernant l'acquisition anticipée par Microsoft Corporation d'Activision (la Fusion) répond aux exigences de la section 96(2) de la Loi.
La période initiale définie à l'article 34ZA(3) de la Loi concernant la Fusion commencera donc le premier jour ouvrable après la date de cet avis, c'est-à-dire le 7 juillet 2022. La date limite à laquelle la CMA doit annoncer sa décision de renvoyer ou non la fusion pour une enquête de phase 2 est donc le 1er septembre 2022.
Bien que Microsoft et Activision Blizzard soient des sociétés américaines, elles doivent se plier aux règles des marchés locaux si elles souhaitent continuer à opérer dans ces pays. Du côté des États-Unis, la Federal Trade Commission étudie elle-aussi les conséquences de ce rachat et bien que les sociétés soient confiantes, il n'est pas exclu qu'elles doivent assurer certaines garanties pour les consommateurs.
Lisa Tanzi, qui occupe le poste de Corporate Vice President & General Counsel chez Microsoft, se veut néanmoins rassurante, comme elle l'a annoncé à CNBC.
Nous coopérerons pleinement avec l'examen de la fusion par la CMA. Nous attendons et pensons qu'il est approprié que les régulateurs examinent de près cette acquisition. Nous avons été clairs sur la façon dont nous prévoyons de gérer notre activité de jeux et sur les raisons pour lesquelles nous pensons que l'opération sera bénéfique pour les joueurs, les développeurs et le secteur. Nous nous engageons à répondre aux questions des régulateurs et nous pensons finalement qu'un examen approfondi permettra de conclure l'opération avec une large confiance, et qu'elle sera positive pour la concurrence. Nous restons convaincus que l'opération sera conclue au cours de l'exercice 2023, comme prévu initialement.
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