Test de la souris Logitech Wireless Gaming G700
Tiens donc, un test d'une souris sur le réseau JudgeHype ? Je vous l'accorde, ce n'est pas dans mes habitudes de proposer un article sur un périphérique informatique. Je le fais de temps en temps
lorsqu'il s'agit de produits estampillés World of Warcraft (souris et tapis de souris
Steelseries,
clavier Zboard ou encore
casque micro), mais c'est bien rare quand je m'occupe d'autres choses. Enfin bon, je pourrais
vous raconter l'époque où je gérais une rubrique Matos pour le site de ma guilde (ça remonte à la Voodoo 3), mais je pense que vous n'en avez rien à faire. Passons donc au test de la souris Logitech
G700 ^^
Une souris dédiée aux Gaïmeurs
Ca fait longtemps que j'utilise des souris Logitech. Elles m'ont généralement donné entière satisfaction et je suis amoureux de ma G500 depuis un bail. C'est donc avec une petite appréhension que j'ai
mis celle-ci de côté pendant près de trois jours, ce qui est suffisant pour avoir une bonne idée d'un périphérique je pense.
La G700 se place en souris haut de gamme pour joueurs et ses spécificités techniques sont en rapport. Jugez plutôt : 13 boutons programmables, macros configurables, nano-récepteur pour le sans-fil,
résolution maximale de 5700 dpi, une réactivité pouvant atteindre les 1000 Hz, des patins pouvant tenir 250 km ou encore un clic gauche capable d'encaisser 8 millions de clics avant de lâcher. C'est du
lourd, et c'est ce qu'on attend quand on dépense près de 100€ dans une souris (
99,90€ chez notre partenaire Materiel.net).
Toutes ces fonctionnalités se cachent sous un look que Logitech a voulu assez discret, ce qui est exactement ce que j'attends d'un tel périphérique. La robe noire est sobre et marie habilement
des matériaux lisses et rugueux. Une molette légèrement brillante, des boutons noirs, tout serait parfait si ces derniers n'étaient pas aussi gros. C'est presque disgracieux quand même. Certes,
cela les rend aisés à retrouver avec les doigts, mais j'aurais tendance à dire que des boutons un poil moins imposants auraient donné une souris plus élégante encore. Je pense que cela ne manquera
pas de rebuter certains joueurs qui, pourtant, auraient tort de bouder les bons côtés de la G700. Et ils sont nombreux !
Avant de passer à la suite, notez que ma compagne trouve la souris très jolie, sobre... et que les boutons ne sont pas aussi gros que j'ai l'air de le dire. Ca ne la choque pas du tout,
elle ;)
Utilisation de la souris
A l'utilisation, la souris offre de nombreux avantages. Tout d'abord, elle tombe très bien en main, enfin du moins dans la mienne. L'espace pour le pouce est très confortable et mes deux derniers
doigts ont plus d'espace pour se reposer que sur la G500. De plus, la G700 glisse particulièrement bien. Ceci est aussi bien dû aux quatre patins d'une grandeur plus que respectable qu'au poids modéré
du périphérique. La souris pèse environ 150 grammes, ce qui est une masse somme toute raisonnable pour une souris sans fil proposant autant de fonctionnalités (mais entendons-nous, ce n'est pas
une souris légère). Si vous avez un tapis de souris de qualité, la glisse sera facilitée et vous sentirez d'autant moins la masse de la bête. Bref, c'est du tout bon. Mais passons au plat de
résistance : les boutons.
Au nombre de treize, ceux-ci sont configurables à l'envi. On trouve bien évidemment les éternels boutons gauche et droit ainsi qu'un autre sur la molette. Celui-ci est d'ailleurs tout à fait utilisable,
c'est-à-dire pas trop dur, ce qui n'est pas le cas sur toutes les souris du marché. La molette permet également un défilement vers la gauche ou la droite. Un bouton situé devant la molette permet
d'activer ou désactiver le système de crantage. Cela autorise un défilement vertical par à-coups ou au contraire à une vitesse affolante car sans aucune résistance. Ici encore, toutes les souris ne
proposent pas ce genre de fonctionnalités. Or, cela peut être très utile par moment, ne serait-ce que lorsque vous avez une loooooooongue liste de mails à parcourir. Yep, c'est du vécu ^^
Un second bouton, placé juste derrière celui de la molette, permet de modifier le profil d'utilisation. Vous pouvez en effet déterminer plusieurs utilisations à votre G700 en fonction de votre
environnement : bureautique, gaming, etc. Que vous soyez sur World of Warcraft, StarCraft II ou que vous tapiez un document sous Microsoft Office, vous pouvez lier des utilisations différentes
aux boutons de la souris. Il vous suffit ensuite de passer d'un profil à l'autre pour activer le tout.
Trois gros boutons sont situés à côté du clic gauche. Les deux premiers permettent de modifier le niveau de sensibilité PPP, c'est-à-dire le nombre
de pixels que parcours le curseur à l'écran lorsque vous bougez la souris d'un centimètre. Les chiffres vont de 200 à 5.700, un chiffre utilisable seulement par les extraterrestres. Vous pouvez
choisir le nombre de niveaux PPP (jusqu'à 5) et ainsi passer de l'un à l'autre en fonction des besoins. Autant vous dire qu'à 5.700, la vitesse est phénoménale. Enfin, le troisième bouton permet
de vérifier l'autonomie de la batterie. A titre indicatif, sachez que les profils, la sensibilité PPP et l'autonomie bénéficient de points lumineux indiquant leur état actuel. Chaque thème
dispose d'une couleur différente, de sorte que vous ne pouvez pas les confondre. Bien vu !
Enfin, les derniers boutons tombent sous votre pouce. Ceux-ci sont au nombre de 4 et sont tout à fait utilisables (bien que j'aurais préféré quelque chose d'un poil moins gros, là aussi). Comme vous
vous en doutez, vous êtes libres de leur refiler du boulot comme bon vous semble via les drivers.
Avantages et inconvénients du sans fil : le cas de la G700
En dehors de mes déplacements lors des salons de jeux vidéo, j'utilise toujours une souris filaire. Mes premières expériences avec des souris sans fil n'ont pas toujours été heureuses, que ce soit en
autonomie, réactivité ou décrochage. Quid de la G700 ? Hé bien je dois dire qu'elle me réconcilie avec les souris sans fil.
Pour communiquer avec l'ordinateur, Logitech utilise un nano-récepteur que je connaissais déjà avec la Nano VX, une formidable souris pour portables. Vous placez le récepteur dans un port USB et
hop, tout est reconnu et fonctionne à la perfection. Je n'ai connu aucun souci, ça marche vraiment bien. Le constructeur a même pensé aux joueurs dont la tour est située un peu loin. La G700 embarque en
effet une rallonge USB. Sachant que le récepteur dispose déjà d'une portée plus que raisonnable, tout le monde devrait y trouve son compte. En voilà une idée qu'elle est bonne ^^
Côté réactivité, je n'ai pas constaté de différences avec une filaire. La G700 réagit parfaitement et je n'ai eu aucun décrochage. C'est parfait. Par contre, c'est du côté de l'autonomie que le
bât blesse.
En effet, avec une batterie pleine (3 à 4 heures de charge), l'autonomie semble tout de même relativement faible. Après une journée d'utilisation en 1.200 DPI/500 Hz (de la bureautique et une heure
et demie de StarCraft II), les drivers indiquaient déjà une batterie faible. Le lendemain, après une journée pratiquement identique (mais seulement 45 minutes de jeu), la batterie a tenu le coup mais
cela ne durera plus bien longtemps. La G700 fonctionne avec une pile NiMH 2000mAh 1.2v, ce qui est loin d'être ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle. Si vous jouez du matin au soir et que la
G700 est fortement sollicitée, il y a de fortes chances que la batterie soit vide avant la fin de la journée, et ce d'autant plus si vous utilisez un DPI élevé. Si c'est le cas de nombreuses
souris très orientées Gaming, on se dit que dans l'absolu, cela reste plutôt court. Il ne faudra donc pas hésiter à remplacer la pile par un modèle de qualité supérieure (2600 mAh par exemple)
si vous vous rendez compte que la souris vous lâche
trop rapidement.
Heureusement, le câble de chargement peut prendre le relais. Celui-ci s'insère à l'avant de la souris et se branche au port USB de votre machine. Dans ce cas, la souris fonctionne exactement comme
une souris filaire, vous pouvez même virer le récepteur USB si vous en avez envie. En bureautique, cela ne pose pas souci particulier. En jeu, la souris est par contre bien moins agréable à manier
car le cordon est assez rigide et réduit la maniabilité. En gros, c'est un peu lourd à utiliser. Dans les jeux vidéo qui ne demandent pas une vitesse élevée, ça reste jouable. Mais à
partir du moment où vous souhaitez avoir une aisance maximale dans vos mouvements, il faut oublier le cordon de charge.
Les pilotes
La G700 est entièrement configurable via les drivers Logitech. Si les menus sont plutôt moches, ils sont par contre hyper complets et vous pouvez configurer tout et n'importe quoi : création de profils
personnaliser, macros, vitesse de défilement horizontal et vertical, des niveaux PPP différents sur les axes X et Y, etc. Je vous laisse découvrir tout cela via les captures d'écran ci-dessous.
Conclusion
Lorsque j'essaie un nouveau périphérique, je me demande au final si je serais prêt à remplacer celui que j'utilise habituellement par le produit testé. Hé bien le cas de la G700, la réponse est oui. Les
deux seuls bémols sont l'autonomie et les boutons un peu trop gros à mon goût, même si ça me gêne plus visuellement qu'à utilisation. Bien entendu, je n'ai pas le recul nécessaire pour
comparer une G500 à une G700 sur le long terme puisque j'ai essayé celle-ci pendant trois jours seulement, mais mes impressions sont excellentes, et je pense sincèrement que je vais continuer avec
la G700 pendant encore un moment, ce qui n'était pas le cas lorsque j'ai essayé la
souris World of
Warcraft de Steelseries par exemple. Mon avis était en effet bien plus mitigé à son sujet.
La Logitech G700 est donc une souris que je conseille à tous ceux qui veulent une souris haut de gamme pour jouer. Si vous ne jouez que rarement, alors il n'est peut-être pas nécessaire d'aller mettre
100€ dans ce périphérique. Mais si vous êtes un gamer et que vous voulez vous faire plaisir, je pense qu'elle vous plaira.
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