Clive Barker's Jericho : Test express

JudgeHype | 21/02/2008 à 14h55 - 6

J'ai terminé Clive Barker's Jericho, je me suis donc dit que j'allais vous en toucher un mot ^^

Si j'ai acheté ce jeu, c'est tout simplement car il y a quelques années, j'avais adoré Clive Barker's Undying. J'en avais même fait un test dis donc. J'ai donc pensé, naïvement, revivre les mêmes aventures bien stressantes. Hélas, ce ne fut pas vraiment le cas, même si je ne nie pas les qualités du jeu.

Jericho vous met aux commandes d'une équipe de 7 courageux gaillards armés jusqu'aux dents dont le but est d'empêcher le Premier Né de venir mettre le boxon dans notre monde beau et paisible. Je ne vais pas m'attarder sur l'histoire, j'imagine que vous n'en avez pas grand chose à faire vu qu'il s'agit d'un FPS. Sachez néanmoins que, pour une fois, elle est assez travaillée et qu'on apprécie d'avancer dans le jeu pour découvrir les tenants et aboutissants de l'intrigue.

Les personnages sont gérés par le joueur, libre à vous de l'un à l'autre comme bon vous semble. Chacun dispose d'armes et compétences qui lui sont propres. Du côté des armes, cela va du katana à la sulfateuse en passant par le sniper. Pour les aptitudes spéciales, vous pouvez au choix balancer des sorts de feu, envoyer une balle mortelle avec une précision millimétrique, envoûter un adversaire ou encore soigner ou ressusciter vos coéquipiers. J'ai beaucoup aimé passer d'un personnage à un autre en fonction des situations. Notez que l'on ne dirige pas toujours une escouade de 6 personnages. Dans certains niveaux, vous ne serez que deux ou trois au plus. Je passerai en vitesse sur les ordres que vous pouvez assigner à vos équipiers : ils ne servent qu'en de très très rares occasions.

L'ambiance est très glauque et ça pisse le sang de tous les côtés, d'où l'interdiction du jeu aux moins de 18 ans. Néanmoins, je n'ai pas aussi flippé que dans Undying. Cela est probablement dû au fait qu'on est rarement seul et que les équipiers fournissent un support assez sympa. Ils ne sont pas trop débiles, contrairement aux monstres, et ils parlent régulièrement, ce qui fait qu'on n'a jamais l'impression d'être seul. Néanmoins, les cris et râles que l'on entend tout au long de l'aventure prouvent que l'on est vraiment dans un environnement hostile où la torture et la souffrance sont monnaie courante.

Par contre, le jeu est super linéaire. Impossible de faire comme bon vous semble. C'est droit devant, point barre. Bref, vous pouvez foncer dans le tas et tracer pour finir les niveaux, ce ne sont pas les 2-3 puzzles qui vous empêcheront de terminer le jeu en une petite dizaine d'heures. Les boss, surtout rencontrés sur la fin du jeu, ne sont pas bien difficiles à vaincre, ils ont toujours une faille relativement facile à découvrir.

Y a un truc qui choque également, c'est l'impossibilité de sauter. Ben oui, faudrait pas aller vous balader là où les développeurs n'ont pas envie. Du coup, impossible de sauter au-dessus de ces 3 cailloux que vous avez devant vous ^^

Bref, on tient un titre bien gore, plutôt beau graphiquement et doté d'un système de gestion de l'équipe plutôt bien vu. La prise en main est rapide et certains personnages ont, mine de rien, une véritable personnalité (comme Delgado et ses blagues à deux balles). Mais tout cela est entaché par une linéarité flagrante qui fait que le joueur s'ennuie un peu par moment. Ce qui est bizarre, c'est qu'en écrivant cette news, je me dis que Jericho dispose de vraies qualités... mais que ce sentiment de déception persiste.

Pour terminer, sachez que Clive Barker's Jericho ne propose aucun mode multijoueur. Une fois la campagne solo terminée, le titre retournera dans le placard... comme Clive Barker's Undying il y a 7 ans.

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