Hellgate London : Test express

JudgeHype | 19/03/2008 à 18h36 - 22

J'ai terminé Hellgate: London ce matin. Cela fait plusieurs mois que le titre est sorti, mais je ne m'y suis mis que ces derniers semaines. La démo ne m'avait que moyennement convaincu, mais je voulais absolument découvrir en profondeur le titre des créateurs de Diablo.

Hé bien je suis déçu. Ce n'est pas que le jeu est mauvais, mais il existe toute une série de petites choses qui viennent régulièrement gâcher le plaisir.

Tout d'abord, le jeu est assez lourd. Même Crysis m'a semblé mieux tourner sur ma machine. Et puis un plantage par session de jeu, on en a vite marre. Tout est cependant rentré dans l'ordre quand j'ai modifié le niveau de détails des textures, en le passant de "très élevé" à "élevé". Dès lors, plus aucun plantage, et au moins le PC ne suffoquait pas quand je sortais du jeu ^^

Le second point négatif vient des bugs qui reviennent régulièrement. Je pense par exemple au Carnagor de mon Invocateur (qui est en quelque sorte ce que le Nécromancien est à DiabloII). De temps en temps, sans raison apparente, il m'était impossible de l'invoquer. La solution consistait à quitter la partie et la relancer... ou encore à mourir. Cela réglait immédiatement le problème et je pouvais à nouveau faire appel à mon sbire.

D'autres bugs, non récurrents ceux-là, sont également venu me pourrir la vie : disparition du corps de mon personnage (on ne voyait plus que ses bras), monstres qui deviennent tout à coup immobiles et indestructibles, etc. Dans le tout dernier niveau, où il faut dégommer plusieurs démons majeurs, il y en avait un qui était bloqué dans un mur. Mes démons ne savaient même pas qu'il y avait un monstre et j'ai mis 10 minutes à tirer dans tous les sens pour en venir à bout car certains tirs parvenaient quand même à le toucher. Pire encore : le dernier monstre du jeu, le Diablo local, a eu exactement le même problème, sauf que lui était bloqué au sol sans aucune raison apparente ^^

Encore un truc assez regrettable : il existe plusieurs zones comme des bouches de métro, des jardins, des mini-enfers, etc. Le problème, c'est qu'au bout de 5-6 heures de jeu, on a déjà fait le tour de pratiquement chaque type de zone. Du coup, on a l'impression de revenir dans un endroit déjà visité auparavant, seuls les monstres changent.

Bon, je sais, je ne fais que mettre en avant les points négatifs de Hellgate: London, mais c'est surtout parce que la déception est grande. Pourtant, tout n'est pas à jeter. On prend beaucoup de plaisir à dégommer du monstre par centaines, par milliers. Ca canarde dans tous les sens et on est, comme dans DiabloII, à l'affût des meilleurs objets pour améliorer son personnage. C'est toujours la fête quand on tombe sur un monstre rare ou unique, on sait qu'on a une chance de récupérer un chouette objet.

On a également la possibilité d'améliorer les objets via l'Augmentrex 3000, un appareil permettant d'ajouter une caractéristique classique, avancée ou légendaire (un truc du genre) en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes. En dehors de cela, on trouve des munitions ou sceaux destinés à booster les armes, exactement comme avec les gemmes dans DiabloII ou WoW.

Autre bon point : la durée de vie. La campagne solo vous tiendra en haleine pendant longtemps. Si le coeur vous en dit, vous pourrez d'ailleurs le recommencer dans des modes de difficulté supérieurs où les monstres et les objets sont de plus haut niveau. Les quêtes secondaires sont nombreuses et au début, j'avoue avoir eu un peu de mal à savoir où était la quête principale. A titre indicatif, sachez que le jeu est divisé en 5 actes, mais en dehors de mini-cinématiques de 3 secondes en cours de jeu, rien ne détermine où vous en êtes dans l'histoire.

Bon, la news est déjà longue et je n'ai pas encore abordé les différentes classes, la montée de niveau, les graphismes, l'IA, l'interface, la mort et ses conséquences, les compétences, le mode multijoueur gratuit et/ou payant et plein d'autres trucs. Je pourrais écrire beaucoup de choses sur Hellgate: London. Mais finalement, je vais m'arrêter là.

J'aurais, et de loin, préféré passer mon temps à dire du bien du premier bébé de Flagship Studios. Mais non, le jeu a beau avoir ses bons côtés, il y a trop de choses qui empêchent l'immersion dans ce Londres dévasté par les démons. Décidément, Bill Roper, David Brevik et les frères Schaefer ont dû laisser un peu de la magie dont ils sont capables en sortant de chez Blizzard. Vivement DiabloIII.

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